Reçu sur l’émission « dimanche politique » ce 04 septembre 2022, le dernier porte parole du régime Kaboré, Alkassoum Maïga, ancien ministre de l’enseignement supérieur, a abordé sur la radio Omega, la question de l’évolution sécuritaire et humanitaire que vit le Burkina. Il a déclaré que « tout ce qui peut nous permettre d’amener la sécurité doit être engagé ».
Depuis quelques jours, la fréquence des attaques terroristes a diminué au Burkina Faso. Sur l’accalmie des attaques terroristes, Alkassoum Maïga, sociologue, ancien ministre de l’enseignement supérieur, a déclaré : « Il y a malheureusement des coïncidences, qui ne nous permettent pas de mettre ça au compte du dialogue (…) On a fait le constat qu’en saison pluvieuse, ils (Groupes armés terroristes NDLR) n’ont pas la latitude de mouvement (…) Donc pour moi, c’est après la saison pluvieuse qu’on pourrait faire un constat ».
« Le mal des Burkinabè, est de tout temps de dire que ce qui se passe ailleurs, ne va pas se passer ici (…) On est où aujourd’hui ? (…) Dès lors qu’on rentre dans la stigmatisation, les attaques terroristes vont se transformer en conflits intercommunautaires (…) C’est le genre de conflits qui finissent jamais (…) les vaincus d’aujourd’hui, reviendrons dans 15 ans pour pendre leur revanche », a-t-il ajouté.
Pour l’ex-ministre, « tout ce qui peut nous permettre d’amener la sécurité doit être engagé (…) Pour avoir un dialogue sincère, il faut connaître son vis à vis (…) Je peux paraître comme un aigri pour une frange de la population (…) mais je dis qu’il faut connaître la personne en face(…) et quand on dit qu’on dialogue mais on ne négocie pas, il y’a un problème ».
Aujourd’hui, poursuit-il, « la situation sécuritaire dans ma zone, Markoye (…) Il y’a qu’en même un moment que je n’ai pas entendu de cas de tuerie (…) C’est surtout le tissu socio-économique économique qui est écorné ».
C’est un secret de polichinelle: la situation sécuritaire au Burkina Faso est sérieusement menacée par des attaques terroristes qui ont fait de nombreuses victimes. Le bilan des morts et blessés est lourd tout comme celui des déplacés. Cette situation impacte aussi le système éducatif dans plusieurs contrées du pays.