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Burkina: « Restaurer l’autorité de l’Etat est l’urgence absolue », les premiers mots de Blaise Compaoré

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Burkina: « Restaurer l’autorité de l’Etat est l’urgence absolue », les premiers mots de Blaise Compaoré
Blaise Compaoré

De retour au Burkina Faso sur invitation du président Damiba, l’ancien président Blaise Compaoré a pris part à une concertation nationale pour la réconciliation avec l’ex-dirigeant, Jean-Baptiste Ouédraogo. Au terme de cette réunion de haut niveau à la quelle n’ont pas répondu présents d’autres anciens présidents, Blaise Compaoré et Jean-Baptiste Ouédraogo ont, dans leur communiqué final, estimé que « restaurer l’autorité de l’Etat est l’urgence absolue » au Burkina Faso, pays en proie aux attaques terroristes.

Devant les affres sécuritaires que nous vivons aujourd’hui, affirment Compaoré et Ouédraogo, « tous s’interrogent ou reconnaissent le niveau d’échec de notre projet républicain, voire en tant que Nation ébranlée par l’insécurité vécue par nos compatriotes avec les déplacés internes en grand nombre, la souffrance extrême, les stigmatisations et autres divisions multiples qui compromettent notre socle ancestral, précieux héritage de ceux qui nous ont devancés dans la constitution des bornes de ce pays, d’abord voltaïque et burkinabè depuis ».

Pour les deux dirigeants, « quand la violence armée pousse près de deux millions de nos compatriotes à fuir de chez eux pour trouver refuge ailleurs dans le pays, quand les terroristes tuent, pillent impunément nos compatriotes et que les survivants dépendent encore aujourd’hui largement de l’assistance humanitaire, reconquérir les territoires occupés, restaurer l’autorité de l’Etat est l’urgence absolue ».

Appel à dépasser des clivages politiques

« Aucune région de notre pays n’est épargnée. Et nous avons appris récemment que plus de la moitié de notre territoire est hors contrôle : c’est effrayant, c’est dramatique ! », ont déploré Blaise Compaoré et Jean-Baptiste Ouédraogo.

Invitant les uns et les autres à dépasser des clivages politiques, générationnels, ethniques, religieux et autres croyances traditionnelles, les deux anciens chefs d’Etat soulignent que « dans ce contexte si tragique, lourd de drame et de douleurs multiples, la cohésion, l’unité nationale et l’union des cÅ“urs au sein des différents groupes communautaires pour une cohabitation pacifique sont une nécessité absolue : ce sont des facilitateurs qui prennent cette reconquête territoriale tant recherchée ».

Rappelons que Roch Kaboré n’a pas pu prendre part à la rencontre car « empêché par un groupe d’individus », selon le Président du Faso. Michel Kafando, soufrant, n’a pas non plus pu y prendre part. Il en est de même pour Isaac Zida en exil au Canada pour des « raisons administratives », précise le lieutenant-colonel Damiba.

Notons que le retour de Blaise Compaoré sans être inquiet au Burkina Faso, après 08 ans d’exil en Côte d’Ivoire, suscite des critiques en raison de sa condamnation à la prison à perpétuité pour « complicité d’assassinats » et « atteinte à la sûreté de l’État ».

1 COMMENTAIRE

  1. Si le retour au Burkina-faso de l’ancien président Blaise Compaoré peut apporter la paix et la sécurité aux burkinabè, laissez-le rentrer

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