Au Burkina Faso, le Mouvement du peuple pour le progrès demande toujours « la libération immédiate et sans conditions » de l’ancien président Roch Marc Christian Kaboré. Face à la presse ce 24 mai 2022, l’ex-parti au pouvoir a dénoncé un « embastillement » de l’ex-président du Faso.
Mardi 24 mai 2022 à Ouagadougou, l’ex-parti au pouvoir, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) déchu le 24 janvier dernier par un coup d’État militaire, a réitéré, au cours d’un point de presse, son exigence « de voir l’ancien président Roch Marc Christian Kaboré libéré sans délai et sans condition aucune ». Le MPP a expliqué que l’ancien président est désormais un citoyen déchargé de la haute fonction à la tête de l’État « qui ne demande qu’à vivre librement et à pouvoir jouir de tous ses droits en tant que citoyen ».
Selon le président du parti, Alassane Bala Sakandé, ex-président de l’Assemblée nationale burkinabè, Roch Kaboré, transféré à son domicile sous la pression de la communauté internationale et des forces vives de la Nation, « n’est ni libre de ses mouvements, ni libre de recevoir certaines personnes, ni libre de communiquer ». « Toute chose qui relève d’un embastillement en bonne et due forme », a-t-il déclaré avec force.
« Le MPP s’élève contre ce déni de justice que rien ne saura justifier », a déclaré Bala Alassane Sakandé. Ainsi, le parti dit dénoncer « avec énergie » les mesures que continue de subir l’ancien président Kaboré depuis quatre mois jour pour jour. M. Sakandé a aussi confié que toutes les fois que la CEDEAO est venue au Burkina Faso au sujet de la situation de Roch Kaboré, elle n’a jamais rencontré le MPP.