Dans un communiqué lundi, le gouvernement burkinabé s’est dit inquiet de la surenchère verbale et des dérives de langage observées dans l’espace public allant de l’appel à la violence physique, au saccage des biens jusqu’au meurtre des personnes.
De nombreux citoyens burkinabè, singulièrement des journalistes sont régulièrement pris à partie, notamment sur les réseaux sociaux pour des prises de positions ou des informations diffusées sur des sujets d’actualité nationale.
Face à cette situation qui prend de l’ampleur dans le pays, le gouvernement burkinabé s’inquiète de la surenchère verbale et des dérives de langage observées dans l’espace public allant de l’appel à la violence physique, au saccage des biens jusqu’au meurtre des personnes. Les derniers cas en date se rapportent aux journalistes Lamine Traoré du Groupe Oméga Médias et Newton Ahmed Barry visés par de violents propos relayés sur les réseaux sociaux.
« L’intolérance et de la désunion »
Dans son communiqué, le gouvernement burkinabé a condamné fermement et sans ambiguïté de tels propos qui font « le lit de l’intolérance et de la désunion » et a appelé les auteurs à se ressaisir et l’opinion publique à se démarquer de tels agissements qui compromettent la cohésion sociale et « notre vivre-ensemble ».
En tout état de cause, l’Etat burkinabé entend assumer pleinement ses responsabilités et rassure que toutes les dispositions utiles sont prises pour garantir la liberté de presse et d’opinion ainsi que la sécurité des biens et des personnes.
Pour finir, il a invité les populations à toujours privilégier un dialogue constructif et à faire confiance aux institutions de la Transition qui demeurent engagées pour le règlement de tout différend par voie de droit.