La France condamne ce vendredi, l’attaque ayant ciblé des travailleurs humanitaires burkinabè le 8 février 2023. Au total, deux burkinabé ont perdu la vie dans cette attaque.
A la suite d’une attaque meurtrière survenue mercredi 8 février dans le nord-ouest du Burkina Faso, la France a appris avec tristesse le décès de deux travailleurs humanitaires burkinabè de Médecins Sans Frontières. « Nous présentons nos condoléances aux familles des victimes, à leurs proches ainsi qu’à leurs collègues », a déclaré la diplomatie française.
La France a salué le courage et le dévouement de l’ensemble des travailleurs humanitaires et de santé. Elle a déclaré qu’elle continuera d’appeler au plein respect partout dans le monde de leur protection, conformément au respect du droit international humanitaire et à la garantie d’un accès humanitaire complet, sûr et sans entrave.
Dans la matinée du mercredi 8 février, un véhicule MSF clairement identifié transportant une équipe médicale de quatre personnes sur la route entre Dédougou et Tougan, a été pris pour cible par des hommes armés qui ont fait feu sur l’équipage.
« Deux employés ont été tués, tandis que deux autres ont réussi à prendre la fuite. Les deux victimes, de nationalité burkinabè, étaient employées par MSF en tant que chauffeur, depuis juillet 2021, et superviseur logistique, depuis juin 2020. Ils étaient âgés de 39 et 34 ans, respectivement », a précisé MSF dans son communiqué qui condamne cette attaque jugée « brutale« .
Suspension d’activités
En attendant d’avoir développé une meilleure compréhension de cet événement tragique, MSF a suspendu les activités qu’elle menait dans la région de la Boucle du Mouhoun.
Le Burkina Faso est confronté à une crise politique, sécuritaire et humanitaire sans précédent, entraînant le déplacement de près de deux millions de personnes, suite aux violences et combats opposant groupes armés et forces gouvernementales.