Une mission humanitaire de haut niveau de la CEDEAO est attendue au Burkina Faso du 21 au 27 mars 2023. Objectif : évaluer et faire valider les besoins humanitaires techniques du pays.
Dans le cadre de la mise en Å“uvre de la décision du paragraphe 31 de la 62ème Session ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO qui ordonne au Président de la Commission de la CEDEAO de prendre des mesures urgentes pour aider le Burkina Faso à faire face à la crise humanitaire, une mission intégrée de haut niveau de l’institution séjournera à Ouagadougou du 21 au 27 mars 2023. L’objectif de cette mission, selon le communiqué publié sur la page Web de la CEDEAO, est d’évaluer et de valider les besoins humanitaires techniques du pays pour l’année 2023.
Au programme de cette mission, des visites des magasins et des locaux du Conseil national de secours et de réhabilitation (CONASUR). En outre, la mission aura aussi des échanges avec les acteurs humanitaires sur la situation humanitaire du pays et effectuera des visites de terrain sur certains sites des déplacés.
Insécurité du fait des attaques de groupes terroristes armés
La crise humanitaire que traverse le Burkina faso résulte des déplacements massifs des populations et une réduction drastique de la production agricole, animale et alimentaire dans les zones touchées par l’insécurité du fait des attaques et des menaces de groupes terroristes armés. Au 31 janvier, les données du Secrétariat permanent du Conseil national de secours et de réhabilitation du Burkina Faso (SP/CONASUR) font état de 1.938.792 déplacés internes (PDIP), sur 273.926 ménages dans 302 communes sur 365, et dans les 13 régions du pays.
Cette situation humanitaire préoccupante a entraîné une augmentation des besoins dans tous les domaines, principalement dans les domaines de la nourriture, des abris et des équipements de survie, de l’éducation, de la santé, de la nutrition, de l’eau, de l’hygiène, de l’assainissement, de la protection et du soutien aux moyens de subsistance. Actuellement, c’est le chef d’État bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, qui est le président de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).