Le chef de la Primature du Burkina Faso, Albert Ouédraogo, a exprimé mardi, son indignation face aux propos de l’ambassadeur Français qui s’en est pris à certains internautes qui « accusent sans preuves » son pays engagé dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.
Dans un entretien qu’il a accordé à la chaine nationale, le mardi 23 août 2022, le Premier ministre Burkinabé, Albert Ouédraogo, a évoqué les propos de l’ambassadeur Français qui ont frustré les Burkinabé.
« Comme tous les Burkinabè, j’ai été indigné par les propos tenus par un ambassadeur aussi respectable qu’est M. Hallade et qui représente un pays aussi respectable que la France, que nous appelons affectueusement, la patrie des droits de l’homme, qui est aussi la patrie de la liberté d’expression par excellence. Donc, nous avons mal vécu ces propos », a déclaré M. Ouédraogo.
Le chef de la Primature rappelle toutefois, que le gouvernement avait réagi à ses propos. « Mais, il faut dire que le Gouvernement a réagi à travers un communiqué et l’intéressé s’en est excusé. Nous avons une jeunesse africaine, particulièrement burkinabè, qui est devenue de plus en plus consciente, éclairée, décomplexée. Ceux qui n’ont pas compris cela, c’est eux les vrais idiots ».
« Je regrette que les réseaux sociaux soient devenus à bien des égards les « idiots utiles », la caisse de résonnance de ceux et celles qui, aveuglé.e.s par une haine absurde, nous accusent, sans preuve aucune, de jouer un double jeu, de vouloir exploiter les richesses du Burkina Faso, ou pire encore d’armer les terroristes », avait entre autres, déclaré le diplomate Luc Hallade.
Dans un communiqué, les autorités burkinabé ont jugé totalement « inacceptables », le discours tenu par Luc Hallade, lors d’une audition du groupe d’amitié France – Afrique de l’Ouest, le 05 juillet dernier.