Vendredi 30 septembre, le Burkina Faso devrait « malheureusement », connaitre un coup d’État, le second en huit mois. Mais, retournement de situation, ce samedi 1 Octobre, les néo-putschistes de Ouagadougou qui ont annoncé à la télévision nationale avoir pris le pouvoir, n’ont pas encore arrêté le colonel Damiba. De plus, la gendarmerie vient de prendre position.
Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, également arrivé au pouvoir par un putsch fin janvier, revient-il en force ? Le revirement de la situation à Ouagadougou démontre que l’ancien putschiste n’a pas encore dit son dernier mot.
Les nouveaux coups de feu qui ont retenti dans la capitale burkinabè, ce samedi 1er octobre, montrent que les nouveaux mutins n’ont pas encore pu rallier à leur cause toute l’armée. D’après les informations reçues depuis Ouagadougou, le colonel Damiba non seulement n’est toujours pas arrêté, mais il est encore dans la capitale burkinabè.
Les mutins n’ont pas pu rallier à leur cause toute l’armée
D’après nos sources, la gendarmerie vient de prendre position. En effet, les Forces loyalistes rejettent la tentative de coup d’Etat du capitaine Ibrahim Traoré et ses hommes. Un appel est lancé aux mutins de se ressaisir et de revenir à la raison pour que dans la fraternité d’armes, l’union et la cohésion, les Forces de défense et de sécurité puissent faire face à l’ennemi commun: le terrorisme.
Très probablement, dans les heures à suivre, un nouveau communiqué officiel sur la situation sera fait à la télévision nationale burkinabè. Actuellement, beaucoup de personnes redoutent désormais un affrontement entre militaires. Allons-nous vers le scénario du pire ?