Suspendu en juin, le dialogue politique a repris ce lundi, entre les acteurs politiques au Burkina Faso. Les conclusions qui seront issues de cette assise devront concourir à la résolution des clivages politiques et trouver de nouvelles solutions aux maux qui minent le pays des hommes intègres, notamment au plan sécuritaire.
Les acteurs politiques de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) et du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) ont repris ce lundi, dans la salle Polyvalente de la présidence du Burkina Faso, le dialogue politique, suspendu en juin dernier. « Ce dialogue politique reprend sous de meilleurs auspices, les deux parties vont reprendre les discussions là où elles s’étaient arrêtées la dernière fois », a déclaré le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Clément Sawadogo.
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La situation nationale, la question sécuritaire, la réconciliation nationale, la relecture à minima du code électoral dans le cadre du déroulement des élections municipales et régionales de mai 2022, sont les grandes questions qui seront abordées au cours de ce dialogue politique, selon le ministre en charge de l’administration territoriale.
Ce dialogue politique reprend avec Vincent Dabilgou de la majorité présidentielle et Eddie Comboigo, chef de file de l’opposition politique, comme co-présidents. Le chef de délégation de l’APMP, Vincent Dabilgou a salué la volonté de tous les acteurs politiques, malgré parfois les divergences, de reprendre le dialogue politique après sa suspension en juin dernier. Un signe selon lui de la maturité de la classe politique et de l’engagement des acteurs à préserver l’intérêt Supérieur de la Nation.