De nouvelles informations ont été annoncées ce jeudi, sur l’affaire portant tentative de coup d’Etat, à l’issue du Conseil des ministres du gouvernement burkinabé. Le nombre de personnes interpellées, passe de 8 à 15, d’après les explications du ministre de la Défense, le général Aimé Barthélémy Simporé.
Le ministère burkinabé des Armées et des anciens combattants, le général Aimé Barthélémy Simporé, a présenté au Conseil des ministres, une communication orale, ce jeudi, pour rendre compte d’une saisine du Parquet du tribunal militaire de Ouagadougou, qui a conduit à des interpellations des militaires et civils pour des faits présumés de tentatives de déstabilisation des institutions de l’Etat.
Selon le ministre de la Défense, le général Aimé Barthélémy Simporé, cette action judicaire qui a été décidée par le Procureur militaire, fait suite à une dénonciation des militaires qui auraient été contactés par un groupe d’individus pour rejoindre le groupe et mener des actions de déstabilisations contre les institutions du pays.
“Ces interpellations ont été conduites par la gendarmerie nationale et au jour d’aujourd’hui, donc depuis hier, le point de la situation fait état de 15 personnes qui ont été déjà interpellées, au nombre desquelles dix militaires, deux officiers, sept sous-officiers, un militaire de rang et cinq civils« , informe le ministre Aimé Barthélémy Simporé. A l’issue des premières auditions, explique le ministre, trois personnes ont été relaxées dont deux civils et un militaire, donc ce qui fait que jusqu’aujourd’hui, il y a encore douze qui sont toujours en détention préventive pour les besoins de l’enquête.
En temps opportun, le tribunal militaire, notamment le procureur, va communiquer sur les résultats de cette enquête”, a déclaré le ministre. « Il faut garder la sérénité, l’armé poursuit ses missions », rassure-t-il, demandant à la nation burkinabé de garder la sérénité et de vaquer à ses occupations, en attendant que le Parquet puisse communiquer sur le résultat de ses enquêtes.
Âgé de 41 ans, “le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana est soupçonné d’avoir fomenté cette tentative de putsch”. Il fait partie des personnes mises aux arrêts par les forces de l’ordre du Burkina Faso.