Dimanche 2 février, la ville de Djibo, située dans la province du Soum, au Burkina Faso, a été le théâtre d’une attaque d’une grande violence. Des terroristes ont pris pour cible plusieurs positions de l’armée. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim) a revendiqué l’assaut sans fournir de bilan.
L’attaque a débuté aux environs de six heures du matin, heure locale. D’après des témoins contactés par RFI, les assaillants sont arrivés du nord-est de la ville, et des tirs à l’arme lourde ont résonné pendant plus d’une heure.
Selon plusieurs sources, l’attaque a fait une vingtaine de morts parmi les militaires et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), ainsi qu’une vingtaine de blessés, dont certains grièvement. Les dégâts matériels sont également importants.
D’après des informations rassemblées par RFI, les militaires pris pour cible appartiennent au bataillon d’intervention rapide, BIR 22. Dans la journée du dimanche, le Jnim a revendiqué la prise de trois positions militaires dans la province du Soum, sans préciser le bilan ni les détails des sites conquis.
Pour l’instant, aucune réaction officielle de l’armée burkinabè ni du gouvernement. Jeudi dernier, des jihadistes avaient déjà tenté d’attaquer des positions militaires dans la ville, mais l’assaut avait été repoussé, selon plusieurs sources locales.