L’Etat-major des armées refuse de se mettre aux ordres du capitaine Ibrahim Traoré. Dans un communiqué publié dans la soirée de ce samedi 1er Octobre, l’Etat-major des armées a déclaré que «cette tension qui n’honore pas les forces armées ne représente pas la position de notre institution qui s’inscrit dans une dynamique de cohésion et de mobilisation de toutes les forces».
Dans un communiqué publié dans la soirée de ce samedi 1er Octobre, signé de la Direction de la Communication et des Relations Publiques des Armées, l’Etat-major Burkinabè a déclaré que l’armée traverse en ce moment une crise politico-militaire grave qui se superpose à la crise sécuritaire qui frappe nos populations. » Dans ce communiqué il a été précisé que « quelques unités ont pris le contrôle de certaines artères de la ville de Ouagadougou, demandant par une déclaration le départ du Lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA. »
Les concertations se poursuivent
« Cette tension, qui n’honore pas les Forces Armées Nationales, ne représente pas la position de notre institution qui s’inscrit dans une dynamique de cohésion et de mobilisation de toutes les forces. C’est dans ce sens que des concertations ont été entreprises depuis le 30 septembre 2022, avec le concours de toutes les personnes ressources afin de rapprocher les positions. Ces concertations se poursuivent. » a déclaré l’institution militaire lorsque des coups de feu ont retenti dans la capitale burkinabè ce samedi.
« Le Chef d’Etat-Major Général des Armées invite toutes les parties au calme et à la retenue afin de donner une chance à une sortie négociée de la crise. Personne n’a intérêt à ce que la situation dégénère. Il appelle les populations à la retenue en ces moments particulièrement difficiles pour notre pays. L’opinion sera tenue informée de l’évolution de la situation. »
Sa devient dangereux