Le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), du Burkina Faso, a mis fin ce lundi, aux fonctions du directeur des Renseignements et du Chef d’État-major général des armées.
Nommé directeur général de l’Agence nationale des Renseignements (ANR), depuis le 9 mars 2016, l’officier de Gendarmerie, le colonel François Ouédraogo, a été démis de ses fonctions par la junte militaire au pouvoir au Burkina Faso.
L’officier qui dirige l’ANR dont la mission consiste à recueillir, exploiter des informations d’intérêts vitaux pour la sécurité du président du Burkina Faso, du Gouvernement et des populations et coordonner aussi les activités des structures chargées des renseignements intérieurs et extérieurs et de la lutte contre le terrorisme, n’est pas le seul dans ce cas. La junte militaire a également mis fin aux fonctions du Chef d’État-major général des armées, le général de brigade Gilbert Ouédraogo.
Dans le communiqué lu au journal de 13 heures ce lundi, le MPSR a également déclaré que le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba est désormais Président du Faso, chef suprême des armées, ajoutant que la Constitution est rétablie dans ses articles qui ne remettent pas en cause « l’Acte fondamental » de la junte.