La France a condamné ce lundi, l’attaque meurtrière des djihadistes présumés contre le détachement de la gendarmerie d’Inata, dans le nord du Burkina Faso.
Des hommes armés circulant « à bord de plusieurs pick-up et motocyclettes » ont attaqué dimanche, un détachement de la gendarmerie d’Inata, dans la Province de Soum au nord du Burkina Faso. « Des opérations sont en cours», indique l’EMGA qui a invité les populations de la zone à la vigilance. Les échanges de tirs entre les soldats et les assaillants ont fait 20 morts dont 19 soldats et un civil, selon le communiqué officiel.
Cette attaque qui est l’un des plus meurtrières enregistrées au Burkina Faso depuis l’avènement du terrorisme dans le pays, a été condamnée par la France. Selon un communiqué du ministère des affaires étrangères, la France « condamne fermement l’attaque perpétrée le 14 novembre contre le détachement de gendarmerie d’Inata, dans la province du Soum, qui a causé la mort de plusieurs dizaines de gendarmes ».
Le détachement de la gendarmerie attaqué par les hommes armés est chargé de sécuriser l’ancien site minier de la localité. C’est la deuxième attaque de la semaine. Vendredi, l’armée a annoncé la mort de plusieurs soldats dans une attaque des hommes armés survenue dans la province de Seno, dans la région du Sahel.