Au Burkina Faso, les autorités ont intercepté des explosifs et de la drogue d’une valeur marchande de 350 millions de FCFA. L’opération porte la signature de la Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF).
Selon les médias burkinabé, qui relatent un rapports d’enquête, émanant des autorités publiques burkinabé, des explosifs, de la drogue, en l’occurrence, de la métamphétamine, des produits pharmaceutiques, des consommables et des produits biomédicaux illicites ont été saisis par la Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF). Le coût de cette saisie spectaculaire avoisinerait les 350 millions de FCFA.
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Ces articles de contrebande avaient été emmagasinés dans une cour d’habitation, précisent les médias, tandis que les amphétamines, elles, étaient stockées dans un immeuble, dans les encablures d’un marché d’un quartier populaire de Ouagadougou, la capitale du pays.
Cité par des sources, proches du dossier, le Coordonnateur national de la lutte contre la fraude, Valentin Marius Rayaissé, a déclaré que quatre maisons servaient de lieu de stockage, alors qu’une vingtaine d’habitants occupaient ce qui reste des logements.
Le sieur Rayaissé a précisé, dans sa déclaration, que la saisie est constituée, comme suit :
- 1 885 détonateurs électriques et pyrotechniques ;
- 4 353 dynamites ;
- 66 rouleaux de cordeaux détonants ;
- 15 sacs de 80 Kg, chacun, de nitrate d’ammonium ;
- 1 sac de d’hydroxide de sodium ;
- 25 sacs de charbon actif ;
- 609 cartons d’amphétamines ;
- des produits pharmaceutiques, des consommables et des produits biomédicaux illicites.
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Le Coordonnateur a ajouté qu’il a fallu l’intervention du génie militaire, pour la sécurisation du secteur, avant l’enlèvement des explosifs. Il a ajouté que ce matériel sensible a été transporté au bataillon du génie militaire, pour entreposage et conservation.
À l’étape actuelle, d’après les mêmes sources, la cellule de police judiciaire, qui chapeaute les investigations, a réussi à mettre aux arrêts, un individu, qui, a, aussitôt, été déféré au parquet du tribunal de première instance de Ouagadougou 1, pour répondre de son acte. L’enquête se poursuivent, en vue de mettre la main sur des éventuels complices et commanditaires.