Le jeudi 2 janvier 2025, le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a déclaré la mise en place de trois nouveaux Bataillons d’Intervention Rapide (BIR).
Ces unités, établies dans les garnisons d’Arbinda (Soum, Nord), d’Ougarou (Gourma, Est) et de Diapaga (Tapoa, Est), ont pour objectif de répondre efficacement aux exactions perpétrées par des groupes terroristes qui sévissent dans la région depuis près d’une décennie. Lors de son discours de nouvel an, le Chef de l’État avait informé son ambition de déployer, en 2025, au moins cinq BIR dans des zones stratégiques pour renforcer la sécurité nationale.
Ces bataillons, désormais au nombre de plus d’une vingtaine, ont pour mission principale d’assurer la protection de l’intégrité territoriale du Burkina Faso. Ils se distinguent par leur capacité d’intervention rapide, leur mobilité et leur puissance de feu, afin de contrer toute menace pesant sur le territoire national.
En outre, ils sont chargés d’escorter les convois logistiques des Forces armées nationales et d’autres organismes, de contribuer à la lutte contre le grand banditisme en collaboration avec les forces de sécurité intérieure, et de préserver les traditions militaires du pays. Depuis son arrivée au pouvoir en septembre 2022, le Capitaine Traoré a multiplié les initiatives pour renforcer le maillage sécuritaire du Burkina Faso.
En 2024, ce sont plus de 15 000 militaires qui ont été recrutés, témoignant de la détermination des autorités à faire face aux défis sécuritaires auxquels le pays est confronté.