Agnes Faivre, la Correspondante du journal français « Libération » est expulsée du Burkina Faso. Selon Oméga Médias, la journaliste a 24h pour quitter le pays.
Selon les informations de Oméga, Anges Faivre a été sommée de quitter le Burkina. Son expulsion du territoire sous 24h lui a été notifiée verbalement vendredi nuit. La journaliste, toujours selon nos sources, devrait quitter le Burkina ce samedi soir.
Cette expulsion est en rapport avec la dernière enquête de « Libération » sur une «Â (…) vidéo d’enfants exécutés tournée dans un camp militaire » bien que l’article ne porte pas le nom de Agnes Faivre. D’ailleurs lundi, le gouvernement a dénoncé cet article du journal français qui porte, selon lui, des «Â accusations extrêmement graves » contre les forces de défense et de sécurité Burkinabè.
« Sur la base d’interprétations orientées, de raisonnements approximatifs et de simulations douteuses, des journalistes de ce média accusent des militaires Burkinabè de s’en être pris à des enfants dans une caserne militaire », pouvait-on lire dans le communiqué. Le gouvernement disait ainsi « condamner fermement ces manipulations déguisées en journalisme pour ternir l’image du pays des hommes intègres » et regrettant du même coup, qu’un média d’une telle renommée puisse ainsi se laisser manipuler à des fins politiques et géopolitiques au détriment des principes élémentaires du noble métier de journaliste.
La journaliste Agnes Faivre qui quitte le pays les prochaines heures travaillait pour « Libération » et « Courrier International ». Elle était installée au Burkina Faso depuis un an et demi.