Des combattants volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont été tués dans une attaque menée par des hommes armés non identifiés dans la province de l’Oudalan, au Sahel burkinabè. Cette attaque s’inscrit dans un contexte de violences récurrentes dans le pays depuis 2015.
Au moins six combattants volontaires pour la défense de la patrie (VDP), des supplétifs civils de l’armée burkinabè, ont été tués dans une attaque menée par des hommes armés non identifiés dans la localité de Doumam, province de l’Oudalan (Sahel). Selon des sources sécuritaires locales, une dizaine de terroristes auraient été abattus. Dans le même temps, cinq terroristes ont été tués dans une attaque menée par des hommes armés non identifiés contre un groupe de combattants volontaires burkinabè à Daka, province du Sourou (Nord-ouest).
Jeudi matin, les Forces burkinabè ont également localisé un « regroupement de terroristes » dans la zone de Balliata, près de Gorom-Gorom (Sahel). Des frappes aériennes ont permis de neutraliser une trentaine de terroristes et de détruire leurs engins et armes. Une vidéo montrant les corps calcinés des « terroristes et leurs matériels de guerre » est devenue virale sur les réseaux sociaux au Burkina Faso.
Le mois dernier, la commune rurale de Partiaga, dans la province de la Tapoa (région de l’Est), avait subi une attaque terroriste meurtrière, faisant une « soixantaine » de morts, selon un bilan fourni par une organisation de défense des droits de l’Homme. Jeudi soir, l’Armée burkinabè a annoncé avoir repris le contrôle de cette commune.
Depuis 2015, le Burkina Faso est régulièrement la cible d’attaques terroristes dans plusieurs régions du pays. Ces violences ont causé de nombreuses victimes et près de deux millions de déplacés internes. Plus de 40% du territoire échappe au contrôle de l’Etat, selon des chiffres officiels.