Au moins trois (03) supplétifs des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) du Burkina Faso, sont morts ce jeudi 28 juillet 2022, dans l’explosion d’une mine, dans la région du Sahel.
« Trois (03) Volontaires pour la Defense de la Patrie VDP ont été tués et deux (02) autres ont été blessés, dans l’après midi de ce jeudi 28 juillet 2022, sur l’axe Markoye-Tokabangou, lorsque leurs motos ont heurté un engin explosif improvisé IED », a annoncé la plateforme Sahel Security Alerts. « Ils étaient en patrouille de surveillance de l’axe », détaille la source.
Le Burkina Faso, comme ses pays voisins, essuent couramment les attaques terroristes. Le lundi 25 juillet 2022, les militaires du détachement de Kelbo (province du Soum, région du Sahel) ont repoussé une attaque terroriste qui a visé leur base.
En terme de bilan provisoire, le communiqué de l’armée a indiqué que « côté ami, on déplore le décès de deux (02) militaires au cours des combats. Neuf (09) militaires ont été évacués et pris en charge par les services de santé«.
Le terrorisme, un problème de sécurité sous-régional
A l’issue de sa première visite à Ouagadougou le week-end dernier, le président guinéen et président en exercice de la CEDEAO, Umaro Sissoco Embaló, a déclaré que le terrorisme n’est pas seulement le problème du Burkina Faso, mais un problème de sécurité sous-régional.
Des actions sont en cours pour apporter une réponse ouest-africaine à ce problème qui affecte dangereusement les sociétés ouest-africaines. Ce jeudi, alors qu’il recevait le président Macron, le chef d’Etat de la Guinée-Bissau a annoncé un sommet ouest-africain auquel la France est conviée pour bâtir un agenda commun face aux groupes terroristes.