Avez-vous déjà eu envie de dormir au cours de la journée ? La somnolence peut affecter votre travail, vos études et votre productivité globale. En effet, être fatigué au travail peut avoir des conséquences importantes. Vous risquez de manquer des délais ou de prendre du retard sur votre travail. Si cela devient une habitude, vous ne serez pas à l’abri de situations embarrassantes et mettre en péril votre emploi. Voici donc pour vous des astuces pour surmonter cela.
Vous piquez du nez et vous ne parvenez pas à vous concentrer sur votre travail après la pause de midi ? Après le déjeuner, il n’est pas rare d’avoir les paupières lourdes et d’avoir un petit coup de mou. Benin web Tv vous livre quelques conseils pour éveiller la productivité qui sommeille en vous.
Déjeuner léger
Le maître-mot est certainement de prendre un déjeuner léger. Cela vous permettra de préserver votre énergie. Ainsi, il faut éviter les aliments sucrés, les boissons gazeuses et les glucides en général. On évite également les aliments difficiles à digérer demandant beaucoup de travail au corps.
Comme nous l’explique la diététicienne et nutritionniste Sylvie Barouhiel « plus le repas sera riche (en lipides et glucides) et copieux, plus la digestion sera longue et provoquera le coup de fatigue auquel il est difficile de résister ». Certains aliments entraînent un pic de sérotonine [le précurseur de la mélatonine, l’hormone du sommeil, ndlr] ou d’insuline. Cette dernière est sécrétée par la pancréas, et régule la glycémie. Un repas trop riche en sucres donc demandera également davantage de travail à l’organisme.
« Les poissons et les laitages sont plus riches en tryptophane, et accompagnés de féculents (pâtes, frites, riz, pain) en grande quantité, ils peuvent déclencher la sérotonine, et cette envie irrépressible de faire une petite sieste », explique la nutritionniste. En effet, le tryptophane est un acide aminé essentiel participant à la production de la sérotonine, élément précurseur de la mélatonine, l’hormone du sommeil. Autrement dit, il joue sur l’endormissement.
« Pour éviter ce genre de désagrément, il est préférable de diminuer la partie des féculents. Prendre du poisson et le laitage au dîner. Le fruit et laitage au goûter », conseille l’experte.
Se lever de son bureau
Rester assis trop longtemps au même endroit peut aggraver la somnolence diurne. En se levant de temps en temps de votre poste de travail et en vous dégourdissant les jambes, vous favorisez votre circulation sanguine. Cela peut aussi vous aider à rester éveillé et à vous concentrer sur votre travail.
Certes, vous ne pouvez probablement pas rester loin de votre bureau trop longtemps. Vous devrez peut-être faire preuve de créativité afin de ne pas rester trop longtemps vissé sur votre siège. Peut-être bouger ou secouer la jambe assis sur votre chaise pourra vous aider ou déplacez-vous pour demander une information à un collègue ou marchez lorsque vous parlez au téléphone.
Baisser la température
Un bureau avec une température élevée provoque un état de somnolence et entraîne des pertes de concentration. Aérez votre espace de travail en ouvrant les fenêtres, et ainsi rafraîchir un peu votre bureau. Lorsqu’il fait chaud, pensez à bien baisser les stores. Si cela n’est pas possible, essayez de prendre ponctuellement de l’air lors de vos pauses.
S’étirer
« On y pense moins, mais la nuit est aussi le moment où les muscles se détendent. Les nuits blanches favorisent les douleurs musculaires », remarque Dr. Ktorza. Prenez quelques minutes pour étirer votre colonne vertébrale.
De simples exercices comme la flexion avant soulageront les tensions du haut du corps et vous permettront de vous sentir moins fatigué. Debout et droit, enroulez votre tête vers l’avant et, petit à petit, laissez son poids emporter le reste de votre corps. Puis relâchez votre tête et vos bras tout en inspirant et expirant plusieurs fois. A réitérer dès que les douleurs se font sentir.
Manger du chocolat noir
Les amateurs de chocolat noir peuvent se réjouir. Les produits contenant au moins 60 % de cacao ont une action positive sur les capacités cérébrales. Ils peuvent en effet les stimuler.
« Le chocolat noir cru, de préférence bio, contient des polyphénols et flavonoïdes, qui sont de puissants antioxydants, des vitamines du groupe B et E, des minéraux comme le magnésium, le zinc, le fer, le potassium, le manganèse et le calcium. Il contient également différentes molécules (théanine, théobromine, tyramine, phényléthylamine) et des acides gras comme de l’acide oléique, l’acide palmitique et l’acide stéarique lui conférant des qualités nutritionnelles. Le chocolat apporte des bienfaits pour la santé en lien avec les macronutriments et micronutriments qu’il contient. Attention, pour lutter contre la somnolence, il faut que le chocolat soit bien dosé en protéines théanine, théobromine, tyramine et en phényléthylamine qui agissent sur les neurotransmetteurs du cerveau et aident à une meilleure vigilance », assure Sylvie Barouhiel.
Mâcher un chewing-gum à la menthe
Dernière astuce : mastiquer un chewing-gum ou des bonbons au goût menthe. En effet, cet arôme puissant peut apporter un coup de boost et vous raffraîchir l’esprit !
D’après une étude réalisée par le professeur Andrew Smith, spécialiste des sciences comportementales à l’Université de Cardiff, le fait de mâcher un chewing-gum permet de faire fonctionner le nerf trijumeau. Ce dernier est le plus volumineux des nerfs crâniens qui favorise et stimule notre attention.