Un promoteur de centre de soins illégal a été condamné par le tribunal de première instance de deuxième classe d’Abomey pour exercice non autorisé de la médecine.
Le centre de santé, situé à Zakanmè dans la commune de Bohicon, dans le département du Zou, a également été fermé et placé sous scellés. En vertu de l’article 19 de la loi du 17 juin 1997 régissant les conditions d’exercice des professions de santé en clientèle privée, l’exercice illégal des métiers médicaux et paramédicaux est passible de sanctions.
Le promoteur du cabinet illégal a comparu devant le tribunal le vendredi 6 décembre 2024. Dans sa décision, la cour a prononcé une peine de trois ans de prison, dont deux ans ferme, et a imposé une amende de 500.000 FCFA à l’accusé.
Cet individu, qui n’avait aucune qualification en santé, avait ouvert son centre à Zakanmè, après avoir été formé dans un autre établissement illégal de la même localité. Le centre en question était dirigé par un aide-soignant autoproclamé médecin, qui soignait et hospitalisait des patients sans aucune légitimité, entraînant des risques graves pour la santé, voire des décès évitables, rapporté Banouto.
L’affaire a été révélée suite à un décès survenu dans ce cabinet illégal. Suite à l’alerte sur le drame, une équipe du ministère de la Santé s’est rendue sur place, où le centre a été immédiatement scellé et son promoteur arrêté. Cette intervention souligne les efforts des autorités sanitaires pour éradiquer les pratiques médicales frauduleuses et garantir la sécurité des patients.