Dans sa détermination à réduire le champ de la corruption, le président Patrice Talon a marqué au cours du conseil des ministres du mercredi 18 janvier 2022, son accord pour la mise en place, à la présidence de la République, d’un dispositif central de recueil de plaintes ou de dénonciations à l’encontre de tout agent public, quel que soit son niveau de responsabilité. Un comité de supervision est mis en place pour cette mission. En dehors de Iréné Koupaki qui préside ce comité, les noms des autres membres du comité sont désormais connus.
Plusieurs autres personnalités vont se joindre au Secrétaire Général de la Présidence et ministre d’État Pascal Irénée Koupaki dans le cadre de la supervision de la cellule d’analyse et de traitement des plaintes et dénonciations. Ce dispositif, selon le compte rendu du conseil des ministres permet également de renforcer la participation citoyenne au contrôle de la gestion des affaires publiques.
Le ministre d’Etat et Secrétaire général de la présidence de la République, Pascal Iréné Koupaki et le Coordonnateur du Bureau d’analyse et d’investigation veilleront à l’opérationnalisation de la Cellule, avait précisé le compte rendu du conseil des ministres. Ils seront assistés dans cette mission par d’autres personnalités.
La composition du comité de supervision de la celle d’analyse de plainte
En dehors du ministre d’Etat et secrétaire général à la présidence de la République, Pascal Iréné Koupaki et le coordonnateur du bureau d’analyse et d’investigations, Johannes Dagnon, le comité de supervision de la cellule d’analyse des plaintes et d’énonciation est composé des personnalités ci-après:
- Le secrétaire général adjoint et porte parole du gouvernement, Léandre Wilfried Houngbédji,
- Le secrétaire général adjoint de la présidence de la République Nounagnon Aristide Djidjoho,
- Le coordonnateur de la cellule juridique de la présidence de la République Claude Cocou Olympio
Les principales attributions de la Cellule:
La cellule d’analyse et de traitement des plaintes et dénonciations installée à la présidence de la République est un dispositif de lutte contre la corruption. La cellule est investie de plusieurs mission dans le cadre de la lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance. Entre autres missions, la cellule est chargée de:
- analyser les plaintes et dénonciations ainsi que les éléments de preuve fournis par les plaignants ou dénonciateurs ;
- inciter les citoyens à surveiller la reddition des comptes par les personnes investies d’une parcelle de responsabilité ;
- mettre en place un mécanisme renforcé d’investigation sur les cas présumés de corruption ;
- proposer les modalités de poursuite pour chaque cas ;
- renseigner sur les suites données aux plaintes et dénonciations avérées.