Les députés de l’Assemblée nationale neuvième législature se retrouvent ce lundi 15 Mai 2023 à l’hémicycle pour procéder à la désignation de leurs représentants dans les institutions nationales et internationales. Une activité qui pourrait encore faire naitre des désaccords entre majorité et minorité parlementaire.
Après le conflit né lors de la désignation des présidents et les membres des commissions permanentes de l’Assemblée nationale, le spectre d’un nouveau désaccord entre minorité et majorité plane sur la plénière. En effet, les députés sont convoqués ce lundi pour procéder à la désignation de leurs représentants au sein des autres institutions de la République et au sein des institutions de la sous région.
Quand on sait la configuration du parlement et la tendance de la majorité parlementaire à ne pas trop tenir compte de la règle du consensus, on peut bien craindre des désaccords dans la procédure de désignation des représentants des parlementaires au sein des institutions nationales et internationales. Le risque est d’autant plus grand que cette désignation se fera par vote.
Avec leurs 28 députés, le groupe parlementaire « Les Démocrates », ne part pas avec beaucoup de chance pour se faire représenter dans les différentes institutions. Comme dans le cadre de la désignation des membres des commissions permanentes de l’Assemblée nationale, Les Démocrates risquent de contester devant la Cour la procédure de ce lundi si elle n’est pas en leur faveur.
Il faut souligner qu’au niveau régional, les parlementaires élus vont représenter l’institution dans le Parlement panafricain, dans le Parlement de la Cedeao, dans le Comité interparlementaire de l’Uemoa (Cip-Uemoa). Au niveau national, ceux qui seront désignés seront envoyés à la Haute cour de Justice (Hcj), à l’Autorité de protection des données à caractère personnel (Apdp) et à la Commission béninoise des droits de l’homme (Cbdh).