Le collectif des agents d’appui de la direction des infrastructures sont mécontents suite au licenciement collectif dont ils ont été victimes. Dans un mouvement d’humeur, ces agents invitent leur direction à revoir la procédure de leur licenciement.
Depuis le 1er Décembre dernier, les agents d’appui de la direction générale des infrastructures, du ministère des infrastructures et des transports ne sont plus considérés comme membres de l’effectif du personnel. C’est à travers une notification de fin de contrat que ces agents sont remerciés depuis le 1er Décembre.
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Un licenciement collectif que ces agents refusent d’admettre. Pour le porte parole du collectif des agents d’appui de la direction générale des infrastructures, Pierre OKE GNONLONFOUN estime qu’il est déplorable qu’au nom d’une réforme, qu’on viole les accords internationaux.
« On apprend que les réformes ont été mises en place par le ministre Hervé Hêhomey. Est ce qu’il faut faire des réformes pour résilier les accords internationaux, violer les accords internationaux ? C’est la question que chaque béninois doit poser au président de la République« , indique Pierre Oké Gnonlonfoun.
Selon lui, c’est en 1997 que l’ancien président Mathieu Kérékou a signé l’accord avec les partenaires financiers. Et dans cet accord, il est clairement stipulé que les départements des travaux publics s’érigent en entreprise d’Etat à qui on donne des contrats d’exécution des travaux d’entretien des routes et dessertes rurales.
Mais curieusement, précise Oké Gnonlonfoun, le ministre des infrastructures affirme que l’IGF lui a dit que les départements ne peuvent plus manipuler l’argent. Dans la foulée, on leur notifie que leur contrat prend fin le 1er décembre. Malgré cette cessation de contrat, ces agents continuent de faire acte de présence et ont saisi la main d’Å“uvre qui les a convié le 28 Décembre prochain.
Selon ces agents lésés de la direction générale des infrastructures, pour résilier ces accords signés avec la banque mondiale, il ne revient pas au ministre de le faire mais au chef de l’Etat d’autant que, précise-t-il, les partenaires financiers ont clairement dit que si l’application de l’accord posait des difficultés, les deux parties peuvent encore s’asseoir pour renégocier.
Les ex agents d’appui de la direction générale des infrastructures en appellent à la médiation du chef de l’Etat pour qu’une réponse consensuelle soit trouvée à ce dossier d’autant plus que depuis six mois, ils n’ont plus perçu leur salaire.