La procédure, qui a conduit à la désignation du chef de file de l’opposition, pose problème. C’est la position affichée, ce dimanche 9 Mai, par l’ancien DG de la SONACOP, Iréné Agossa, qui lance un appel aux députés pour corriger la loi sur le statut de l’opposition.
Bien qu’ayant félicité le chef de file de l’opposition, l’ancien ministre de la culture, Paul Hounkpè, Iréné Agossa n’est pas en accord avec le texte qui a conduit à sa désignation.
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De passage, ce dimanche, sur une émission politique, le candidat malheureux au poste de vice-président de l’alliance « Restaurer la confiance » a remis en cause la loi qui organise le statut de l’opposition.
L’ancien directeur général de la Société nationale de commercialisation des produits pétroliers (SONACOP), Iréné Agossa, a des griefs par rapport au fait que le chef de file de l’opposition soit désigné par le pouvoir en place.
Pour lui, la loi sur le statut de l’opposition doit être corrigée, et il invite les parlementaires à leurs responsabilités. Selon lui, cette loi octroie l’occasion d’avoir un chef de file de l’opposition qui n’a aucun impact sur la gestion du pays; car, n’ayant pas de député à l’Assemblée nationale.
« L’opposition, c’est au Parlement. C’est là-bas que le chef de file doit se retrouver. Malheureusement, ils ont défini d’autres conditions pour que, si aucune force d’opposition ne se retrouve au Parlement, on désigne le chef de file. C’est une aberration« , a martelé l’ancien DG de la SONACOP.