Pour faire face à la multiplication des risques d’accident de la route, la hiérarchie policière a initié des mesures de contrôle routière. La polémique suscitée par la mesure a fait faire sortir le porte parole des disciples de Saint André qui a rappelé le contexte dans lequel la mesure est initiée.
En l’espace de quelques jours, plusieurs conducteurs de véhicule ont été verbalisés pour excès de vitesse à Cotonou, à Porto Novo et dans les autres grandes villes du pays. La mesure décriée sur les réseaux sociaux par la population a fait sortir de son silence le porte parole de la police républicaine, le commissaire Eric Yérima.
Selon lui, l’opération de répression qui a démarré vise à interpeller et à réprimer les usagers de la route qui dépassent la vitesse prescrite en agglomération qui est de 50 kilomètres l’heure.
A l’en croire, il s’agit de faire respecter les règles de la circulation en République du Bénin. De façon spécifique, il est question, précise le porte parole de la police, de contribuer à faire baisser les taux liés aux accidents de circulation et à l’excès de vitesse en agglomération.
Selon le commissaire Eric Yérima, la mesure policière en cours est consécutive à un constat précis, explique le porte-parole de la police républicaine. Dans ses explications, le fonctionnaire de la police a fait savoir qu’ « au cours des trois derniers trimestres de l’année, un pic a été noté en ce qui concerne les accidents de circulation« .
Ces accidents de la route qui se soldent la plupart du temps par des morts d’homme, souligne Eric Yérima, sont causés par l’imprudence des usagers de la route et l’excès de vitesse. C’est dans cette optique que la hiérarchie policière a décidé d’organiser cette opération de contrôle à l’échelle de cinq départements, précise l’officier supérieur de la police.
L’opération se déroule en effet de façon simultanée dans les départements de l’Atlantique, du Littoral de l’Ouémé, du Mono et du Couffo. Depuis le lancement de l’opération, des dizaines de conducteurs sont verbalisés chaque jour par les unités de contrôle de la police Républicaine.