Les habitants de plusieurs quartiers de Parakou n’ont plus accès depuis quelques jours à l’eau potable de la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb).
L’accès à l’eau potable fournie par la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb) est devenu problématique dans plusieurs quartiers de la commune de Parakou depuis quelques jours, rapporte Matin Libre.
Les quartiers concernés incluent Albarika, Camp Adagbè, Damagourou, Worou-Tokorou, Titirou, Sinangourou, Guema et Tourou, où il est désormais impossible d’obtenir la moindre goutte d’eau au niveau des robinets.
Cette situation résulte d’une défaillance survenue sur l’un des équipements de la Soneb. Le maire de Parakou, Inoussa Chabi Zimé, conscient des difficultés rencontrées par ses administrés en raison de cette situation, a déclaré sur les ondes de Fraternité FM, les raisons de cette crise difficile à vivre pour les populations, annonçant la fin de leur calvaire avant la fin de la semaine.
Pour le maire, la réparation de la panne excède les compétences de la société distributrice d’eau. C’est pourquoi des démarches ont été initiées afin de solliciter une expertise extérieure.
Néanmoins, Inoussa Chabi Zimé a condamné l’incivisme de certains citoyens, qu’il considère comme responsables de cette situation, dont les répercussions se font sentir dans plusieurs quartiers de la ville. Inoussa Zimé Chabi a également évoqué les initiatives déjà entreprises pour remédier au dispositif endommagé.
Cette crise devrait susciter une réflexion au sein de la conscience collective des citoyens de Parakou concernant l’importance de respecter les directives émises par les autorités locales. Inoussa Zimé Chabi a appelé les populations à une prise de conscience ciblée afin de prévenir l’émergence de situations complexes et difficiles à gérer.
Le maire de Parakou, Inoussa Zimé Chabi, a assuré aux habitants des quartiers concernés que les travaux de réparation seraient achevés avant la fin de cette semaine.
Je me suis levé pour uriner à quelques pas de l’endroit où nous étions. C’est ainsi que j’ai pris ma jambe au cou. Dans ma course, je suis parvenu à trouver une maison où il y avait trois personnes à qui j’ai narré la situation. Finalement, je suis allé faire une déclaration au commissariat d’Allada Attogon en compagnie du chef d’arrondissement. Ils ont promis mener les enquêtes nécessaires pour que le réseau des criminels soit démantelé et les auteurs découragés. »