Les députés de la huitième législature reprennent demain jeudi 7 Octobre 2021 le chemin de l’hémicycle pour la troisième session extraordinaire demandée par le président de la République, SEM Patrice Talon. Plusieurs projets de loi seront examinés au cours de cette session extraordinaire dont celui de la loi sur la répression des infractions commises à raison du genre.
En prélude de l’ouverture de cette troisième session extraordinaire, le porte parole de l’assemblée nationale, James William Gbaguidi a rencontré ce mercredi 6 Octobre la presse parlementaire. Au menu des échanges avec les acteurs de la presse, les points inscrits à l’ordre du jour de ladite session parlementaire.
« L’ordre du jour de cette 3e session extraordinaire qu’on peut scinder en deux grandes parties : d’un côté, les projets de loi dont le Président de la République a demandé par lettre en date du 29 septembre 2021, l’examen en procédure d’urgence, et de l’autre, les deux points inscrits par l’Assemblée nationale elle-même après la réunion de la Conférence des présidents« , a confié le porte parole.
Aperçu des points inscrits à l’ordre du jour de cette session:
Dans la première catégorie des points inscrits à l’ordre du jour de cette troisième session extraordinaire et présentés par le porte parole de l’assemblée nationale, il y a:
- le projet de loi portant Répression des infractions commises à raison du sexe et de protection de la femme en République du Bénin ;
- le projet de loi modifiant et complétant le code des personnes et de la famille ;
- le projet de loi portant modification de la loi n 2003-04 du 03 mars 2003 relative à la santé sexuelle et la reproduction.
Tous ces projets de loi seront étudiés en procédure d’urgence sur la demande du président de la République, Patrice Talon. En dehors de ces projets de loi, les députés vont aborder les deux points de la seconde catégorie à savoir:
- la proposition de résolution portant Code d’éthique et de déontologie des députés béninois ;
- le remembrement du Bureau de l’Assemblée nationale… »,
Le remembrement du bureau de l’assemblée nationale s’est imposé avec la démission du deuxième questeur André Okounlola appelé à d’autres missions au service de la République. Il a été en effet nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Bénin près la Fédération de Russie.
« Le terme remembrement indique que tout député, quelle que soit sa fonction actuelle au sein de l’Assemblée nationale, est en mesure de présenter sa candidature pour accéder à cette fonction devenue vacante de fait. Si éventuellement, à l’issue du scrutin, l’un quelconque des membres actuels du Bureau est candidat au poste de 2ème questeur, il doit au préalable démissionner de ses fonctions actuelles, ce qui ouvre une nouvelle vacance au sein du Bureau. Et pour pourvoir à ce nouveau poste vacant, le Président de l’Assemblée nationale n’a à convoquer une nouvelle session. L’article 16.2 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale dispose qu’en cas de nécessité, l’Assemblée nationale pourvoit au remplacement des autres membres du Bureau (en dehors du Président)« , a rappelé James William Gbaguidi.