Le procès du sieur Olivier Améla, le Togolais recruté par une amie pour servir de traducteur au jardinier italien de la Présidence de la République et qui s’est illustré par son talent d’escroc, s’est ouvert, ce lundi 9 août 2021, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Interpellé, auditionné puis déposé en prison, le procès d’Olivier Améla s’est ouvert, ce lundi, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Approché par l’une de ses amies pour servir de traducteur au jardinier italien de la Présidence de la République, Olivier Amela en a profité pour escroquer plusieurs autorités béninoises, avant d’être arrêté puis déposé à la prison civile de Missérété.
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L’homme, dont le procès est en cours à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), à Porto Novo, après avoir eu accès à la présidence de la République, s’est rapproché de plusieurs autorités, dont des ministres, des directeurs de cabinet, des cadres, des officiers supérieurs de l’armée, de même que certains de la police républicaine, qu’il a réussi à escroquer.
Le Togolais n’a pas développé son talent d’escroc qu’à l’endroit des autorités politiques ou sécuritaires. Il a également escroqué des banques et des hommes d’affaires.
En séjour carcéral depuis quelques jours, le présumé escroc togolais, qui a fait également beaucoup de victimes dans le rang des jeunes femmes béninoises, en les gratifiant de grossesses, pourrait être fixé sur son sort à l’issue du procès qui s’est ouvert ce lundi devant la juridiction spéciale.