Une réflexion sur le nouveau code électoral adopté par les députés et promulgué par le président Patrice Talon s’ouvre ce jeudi 25 Avril 2024 à Cotonou.
Initié par l’église catholique, le colloque sur le code électoral va réunir 300 personnes dont des représentants de partis politiques, toute obédience confondue, acteurs des organisations de la société civile, des scientifiques et simples citoyens.
Initiative de la conférence épiscopale du Bénin, soutenue par d’autres confessions religieuses, ce colloque a pour thème : « Les modifications du Code électoral au Bénin, de 1990 à aujourd’hui : le Code électoral, le vivre ensemble et la participation de tous à la construction de la Nation ».
Les travaux vont se concentrer sur trois objectifs spécifiques :
- – mener une étude des différentes modifications du Code électoral du Bénin ;
- – réaliser une analyse critique, objective et constructive du Code électoral modifié et complété en 2024, afin d’évaluer sa pertinence par rapport aux autres codes ;
- –enfin, mettre en évidence le lien à maintenir entre le Code électoral, le vivre ensemble et la participation de tous aux autres élections, dans la construction du pays.
Mais depuis quelques jours, plusieurs plusieurs parutions ont mis le doute sur la tenue de ce colloque. Dans leurs écrits, ces médias estiment que c’est sous la manipulation de l’opposition et sous son financement que l’église catholique a initié le colloque.
Pour d’autres, ce colloque n’a pas sa raison d’être puisque son objet a été déjà adopté et promulgué par le président de la république et que l’église catholique est dans le mauvais rôle en jouant le jeu de l’opposition.
Certains sont allés plus loin en affirmant que l’église elle même est divisée sur l’initiative parce que de jeunes prêtres plus vertueux se seraient désolidarisés de l’initiative de leurs ainés….
Mais malgré toutes ces contre-campagnes, l’église catholique maintient son initiative malgré le fait que certains partis politiques de la mouvance auraient décliné l’invitation du clergé catholique.