A la faveur de son traditionnel point de presse avec les professionnels des médias, le secrétaire général adjoint et porte parole du gouvernement a éclairé l’opinion sur le sens du limogeage du commissaire de Kaobagou suite à l’attaque terroriste perpétrée dans la Commune de Kérou.
Dans la nuit du lundi 1er au mardi 02 mai 2023, trois personnes ont été égorgées à Kérou par des individus sans foi ni loi. Cette nouvelle attaque terroriste a coûté le poste du commissaire de Kaobagou qui a été limogé par sa hiérarchie. Une sanction qui a suscité des réactions diverses.
Interrogé sur la question lors de son traditionnel point de presse hebdomadaire avec les professionnels des médias, le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement a donné des clarifications sur la sanction infligée à l’officier de police.
« Si le Commissaire a été relevé de ses fonctions, cela indique que très certainement, il y a une part de responsabilité qui lui ait imputée dans l’inaction anticipative qui a été observée de la part des responsables préposés à la sécurité dans la localité. Nous avons perdu une quinzaine de nos concitoyens dans des conditions atroces« , a souligné le porte-parole du gouvernement.
A croire Léandre Wilfried Houngbédji, cette atrocité aurait pu être évitée d’après les rapports qui sont parvenus à l’autorité. « Je dis et réitère que cela aurait pu être évité d’après les rapports qui sont parvenus à l’autorité. Surtout parce que les populations à qui nous demandons de contribuer à la production de la sécurité ont fait ce qui est attendu d’elles lorsqu’elles ont eu des informations de ce qu’il aurait un mouvement de l’autre côté de la frontière vers ici« , a précisé l’ancien journaliste.
L’une des raisons qui justifient cette sanction selon le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, il y a eu un dysfonctionnement dans la chaîne permettant d’avertir les forces de sécurité.