Le président du mouvement populaire de libération, Expérience Tébé n’est pas en phase avec ce qui se passe au niveau des institutions en charge de l’organisation des élections législatives de 2023. Face aux difficultés dans l’obtention de certaines pièces, l’opposant hausse le ton et invite le président Patrice Talon à recadrer ses collaborateurs.
Soixante-douze (72) heures après l’ouverture des dossiers de déclaration de candidature par la commission électorale nationale autonome (CENA), l’adrénaline monte au niveau des responsables des partis politiques de l’opposition qui peinent à obtenir certaines pièces. Reçu le dimanche sur Golfe TV, le président du parti mouvement populaire de libération, Expérience Tébé n’a pas caché sa colère. L’opposant au régime de la rupture croit que des manÅ“uvres seraient encore en cours pour exclure l’opposition des élections législatives prochaines.
« Si le gouvernement veut vraiment la paix, que le Bénin reste un et indivisible comme ils sont venus le trouver, il faut qu’il évite d’inventer des méthodes d’étude de dossiers à posteriori tendant à exclure. Il faut qu’il cesse d’éprouver la paix déjà précaire« , s’insurge l’acteur politique.
Pour Expérience Tébé, c’est toujours délicat de pousser les gens à bout car l’on ne peut jamais présager de la réaction qu’ils pourront avoir. Si les comportements de certains amènent les gens à avoir des réactions qui ne plaisent pas, martèle-t-il, ce ne sera pas la faute des responsables politiques lorsqu’on serait en face des réactions inattendues.
« Que Patrice Talon puisse instruire ses collaborateurs pour que ces élections soient l’occasion pour les béninois de choisir les candidats de leur choix…Ce n’est pas une menace, c’est un appel« , a indiqué l’acteur politique.
Il faut dire que depuis 72 heures, la commission électorale nationale autonome (CENA) attend de recevoir les partis politiques pour leur déclaration de candidature. Dans le rang de certains partis politiques de l’opposition, certains candidats n’ont toujours pas eu leur quitus fiscal. C’est le nÅ“ud gordien qui fâche certains responsables politiques.