Sur la chaîne de télévision privée « E-Télé » le dimanche 4 Décembre, l’avocat au barreau béninois, Me Aboubakar Baparapé a laissé entendre que le régime du président Patrice Talon est « isolé » et sous forte pression internationale.
L’émission « L’Entretien » de la chaîne de télévision E-Télé du dimanche 4 décembre dernier a reçu Me Aboubakar Baparapé, avocat au barreau béninois. Dans son développement de l’actualité nationale, le président de l’observatoire des droits de l’homme et de la paix (ODHP) a soutenu que les autorités de Cotonou ne sont pas tranquilles. A l’en croire, le régime du président Patrice Talon serait « isolé » sur le plan international et ferait l’objet d’une forte pression.
Pour le défenseur des droits de l’homme, l’isolement du pays du président Patrice Talon sur le plan international serait la conséquence des arrestations de certaines personnalités politiques et l’organisation d’élections non inclusives et autres dérives que l’avocat au barreau béninois attribue au régime.
Des suggestions pour sortir de l’impasse…
Le président de l’observatoire des droits de l’homme et de la paix (ODHP) a également fait des suggestions pour sortir de l’impasse dans laquelle se retrouve le pays. Le défenseur des droits de l’homme propose au total 3 choses pour aider le régime de la rupture à retrouver sa place sur la scène internationale.
Il suggère d’abord au président Patrice Talon de faire libérer les personnalités politiques emprisonnées pour des raisons électorales notamment le professeur Joël Aïvo et l’ancien ministre des finances, Reckya Madougou. Il suggère ensuite au président de la République d’user de son influence pour travailler au retour des exilés politiques.
Une fois que ces démarches seront effectuées et que toutes les filles et tous les fils du pays seront rétablis, Aboubakar Baparapé propose enfin l’organisation d’une assise nationale pour réconcilier les cÅ“urs et définir un nouveau contrat social.
Le président de l’observatoire des droits de l’homme et de la paix (ODHP) reste convaincu que le régime de la rupture quittera son isolement sur le plan international s’il respecte ces trois prescriptions.