Le gouvernement du Bénin a procédé à la modification de deux décrets importants pour le développement. Il s’agit des décrets n° 2023-119 du 29 mars 2023, portant création et organisation du Comité d’agrément des zones économiques spéciales, ainsi que le décret n° 2021-068 du 17 février 2021, relatif au Comité interministériel de promotion des investissements.
La modification de ces décrets ont été actés en conseil des ministres en sa session du mercredi 11 décembre 2024. Selon le compte rendu du conseil des ministres, la modification de ces décrets vise à améliorer la gestion des zones économiques spéciales (ZES) et la promotion des investissements.
Le décret n° 2023-119, qui encadre le Comité d’agrément des ZES, sera réajusté pour mieux répondre aux défis actuels de l’économie béninoise. Ainsi, la modification de ces deux décrets vise à renforcer l’élan économique du pays par le renforcement des investissements dans ces zones.
En effet, avec le développement des zones économiques spéciales en Afrique, une réévaluation de leurs structures et de leur fonctionnement est impérative pour susciter un intérêt accru des investisseurs étrangers et locaux.
Le gouvernement béninois aspire ainsi à améliorer l’attractivité de ces zones, en perfectionnant les critères d’agrément ainsi que les conditions d’exploitation des entreprises qui y seront établies.
Dans un ordre d’idée similaire, la modification du décret n° 2021-068 relatif au Comité interministériel de promotion des investissements a pour objectif de simplifier les procédures administratives. Ce comité occupe une fonction essentielle dans l’incitation et l’accompagnement des investisseurs.
La révision proposée de son organisation et de son fonctionnement permettra d’optimiser la synchronisation des actions gouvernementales et d’accroître la réactivité du secteur public face aux exigences des investisseurs.
Ces modifications reflètent une détermination du gouvernement béninois à s’adapter aux dynamiques économiques mondiales. En effet, l’enjeu central de ces révisions réside dans l’optimisation de l’environnement des affaires, dans le but de garantir une croissance économique durable, par le biais d’investissements mieux encadrés et d’une collaboration accrue entre les secteurs public et privé.