Invité de la semaine sur l’émission « Grand Format » de Canal 3 Bénin, le maire de la commune de Pobè et président de l’association des communes frontalières du Bénin, Dinan Adébayo Simon, a fait le point de sa participation à la COP 28 et les retombées issues de ce rendez-vous mondial pour la commune dont il est la première autorité. Selon les propos de l’élu communal, la commune de Pobè a gagné beaucoup de choses lors de la COP 28 à Dubaï.
La ville de Dubai aux Emirats Arabes Unis, a acceuilli la COP28, une conférence internationale de l’Organisation des Nations unies sur le climat qui s’est déroulée du 30 novembre au 12 décembre 2023. Cette conférence mondiale a connu la participation du maire de la commune de Pobè et président de l’association des communes frontalières du Bénin, Dinan Adébayo Simon.
Quelques semaines après son retour au pays, le chef de la commune de Pobè a passé au peigne fin, sur les écrans de Canal 3 Bénin, sa participation à cette conférence. A en croire Dinan Simon, les principaux thématiques abordés à la COP 28 sont notamment, ceux assez sur les questions de l’adaptation, de l’aténuation, la transition énergétique, les pertes et préjudices liés aux changements climatiques, la résilience climatique et l’équilibre climatique.
Revenant sur les retombées de la COP 28 pour la commune dont il préside la destinée, Dinan Simon a déclaré que l’un des points à souligner est que la commune de Pobè est sortie très cultivée de cette conférence : « La commune de Pobè a gagné beaucoup de choses », notamment des connaissances requises sur la question du changement climatique, prise de contact avec des partenaires et l’intégration des réseaux très importants.
Sensibilisation sur la préservation des forêts sacrées
Pour Dinan Simon qui, lors de cette conférence, a mis un accent particulier sur les stratégies en cours pour la préservation de l’environnement de sa commune Pobè, la mission sera désormais axée sur la sensibilisation des population sur les questions du changement climatiques, notamment la préservation des forêts sacrées.
En terme de perspectives, le maire de la commune de Pobè estime que la phase la plus importante, c’est l’après COP 28, notamment le suivi en terme de traçabilité et la gestion des fonds issus du sommet mondial sur le climat pour lutter efficacement contre le fléau du changement climatique. « Il y a beaucoup de dispositions qui sont prises. Nous avons déjà les sources de financements, c’est comment s’organiser pour aller capter ses sources de financements au profit de nos différentes communes… » qui est en cours de définition.
Création du Fonds des pertes et dommages
A la surprise générale, la création du fonds « pertes et dommages » a été entérinée dès le premier jour de la COP 28 à Dubaï. Plusieurs Etats ont aussi annoncé leurs premières contributions à ce fonds qui doit permettre aux pays les plus vulnérables de financer la réparation des dégâts causés par le réchauffement climatique.
C’est le cas des Emirats arabes unis qui ont ouvert le bal avec une promesse de 100 millions de dollars, suivis de l’Union européenne (225 millions d’euros, dont 100 millions de dollars pour l’Allemagne), du Royaume-Uni (40 millions de livres), des Etats-Unis (17 millions de dollars) et du Japon (10 millions de dollars).
Exclusivement centré sur la question des énergies, l’accord de la COP 28 inscrit également un objectif de triplement de la production d’énergies renouvelables d’ici 2030. En moins de dix ans, les capacités mondiales devront ainsi passer de 3 400 à 11 000 gigawatts.
Les pays (ou parties) qui ont participé à la COP 28 de Dubaï sont tous signataires de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) de 1992. Cela représente 198 pays, soit presque tous les pays du monde entier.
La COP 28 a également vu les Parties accepter l’Azerbaïdjan comme hôte de la COP 29, qui se tiendra du 11 au 22 novembre 2024, et le Brésil comme hôte de la COP 30 qui aura lieu, du 10 au 21 novembre 2025.