De harceleur au soutien, Loth Houénou actuellement en prison a fait le pas en créant un nouveau parti dénommé ‘La Bonne Relève ». Ce nouveau né selon son géniteur est totalement inscrit dans la mouvance au pouvoir et va travailler à la promotion du programme d’action du gouvernement.
A la faveur d’un congrès constitutif virtuel tenu le 25 Octobre dernier, les responsables du parti valeur républicaine (PVR) ont annoncé la dissolution de cette formation politique présidée par Loth Houénou et qui a fait parler d’elle par son instabilité. Pour marquer la rupture avec cette forme de politique qui amène le parti à être tantôt de la gauche, tantôt de la droite, l’activiste des réseaux sociaux a créé un nouveau parti politique: « La Bonne relève ».
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Né en fin Octobre dernier; « La Bonne Relève » a sa ligne politique toute tracée. Le nouveau parti politique de Loth Houénou est né pour porter le programme d’action du président de la République, Patrice Talon. Selon le promoteur, il n’est plus question de suivre une opposition sans boussole et sans objectif.
Loth Houénou justifie la création de LBR
Incarcéré pour harcèlement contre le chef de l’Etat, Loth Houénou depuis le lieu de sa détention a justifié le bien-fondé de la dissolution du parti valeur républicaine et la création de la bonne relève. A le croire, ce choix n’est nullement lié à la décision rendue par la cour d’appel dans le dossier qui l’oppose au président de la République.
Selon Loth Houénou, la décision de dissoudre le parti valeur républicaine pour en créer un autre est une décision concertée entre toutes les instances de l’ex parti PVR. Pour ce qui qui est de changement de camp politique, Loth Houénou rassure ses sympathisants qu’il s’agit d’une décision bien murie.
Le défi de Loth Houénou est désormais d’Å“uvrer à côté du chef de l’Etat pour l’aider à se faire comprendre par son peuple. Il le félicite d’ailleurs pour sa gouvernance qui a rendu aujourd’hui possible le fait que le pauvre et le riche puisse enfin se faire soigner dans un même hôpital par le même médecin grâce aux mesures sociales.