Gilbert Datiri Nouati, instituteur à l’école primaire publique de Somou, dans la commune de Matéri a poussé un cris de détresse. Il est sans salaire depuis 2019 et toutes ses démarches pour régler le problème sont jusque-là infructueuses. Ne sachant plus à quel saint se vouer, il a décidé de lancer un appel à l’aide.
En service depuis 2008, après signature d’un contrat administratif, Gilbert Datiri Nouati a constaté en 2019 que son salaire a été brusquement coupé. « J’ai entrepris des démarches au Ministère des enseignements maternel et primaire. Ils m’ont demandé de constituer un dossier. Le dossier a été acheminé par voie hiérarchique au ministère du travail et de la fonction publique. Ensuite ils m’ont assuré que mon salaire devrait être rétabli vu qu’il n’y avait aucun problème à mon niveau », a-t-il confié.
Malgré cette assurance, l’instituteur n’a jusque-là pas eu le retour de son salaire. Pourtant, il est toujours en poste et fait normalement son travail. « Les gens jouent avec moi en cette période de cherté de la vie. Ils n’ont pas pitié. Aidez moi à me faire entendre s’il vous plaît. Je souffre énormément. J’ai une famille à nourrir », a-t-il lancé.
Dossier en cours de traitement…
Aux dernières nouvelles, le dossier de Gilbert Datiri Nouati et ceux de tous les autres enseignants concernés sont en cours de traitement par la commission nationale chargée de la vérification des reversements dans la fonction publique. Selon une source proche du dossier, « la commission doit se réunir lors d’une session pour étudier à nouveau les dossiers des agents mis en cause ».
A noter que la situation est née à la suite des vérifications entreprises par la commission après les irrégularités constatées dans le dossiers de certains reversés.