Ce lundi 25 octobre 2021, plusieurs opposants arrêtés dans la période électorale de la présidentielle passée, retournent devant les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Les demandes de remise en liberté provisoire soumises par les avocats de la défense seront examinées au cours de cette audience.
Nadine Okoumassoun, Alexandre Hountondji et Joseph Tamègnon retournent à la barre ce lundi. Accusés de terrorisme et d’atteinte à la sûreté de l’Etat, ils ont été arrêté en Avril 2021 et déposés en prison. Au cours de la première audience du 09 août dernier, les mis en cause ont tous plaidé non coupable. Ils estiment que toutes les actions qu’ils ont menées pour s’opposer à la prorogation du mandat présidentiel et à la tenue de l’élection présidentielle du 11 avril 2021 sont conforment à la Constitution.
Le Ministère public avait requis l’incompétence du juge dans le dossier. En réplique, les avocats de la défense ont demandé la remise en liberté provisoire de leurs clients. Ce lundi, le juge va statuer sur ces deux demandes et dira la suite à donner aux dossiers des trois opposants.
Pour rappel, Joesph Tamègnon, Alexandre Hountondji et Nadine Okoumassoun font partie des initiateurs du mouvement « 5 ans, c’est 5 ans ». Les deux premiers sont membres du Groupe National de Contact (GNC), une organisation de l’opposition. Amissétou Affo Djobo, présidente du GNC, a dû prendre la poudre d’escampette, après une convocation de la police.