La Nouvelle Alliance, c’est la dénomination du parti politique que Théophile Yarou et Clément Koutchadé, deux transfuges du parti force cauris pour un Bénin émergent (FCBE) se préparent à mettre sous les fonts baptismaux. On en sait un peu plus sur l’idéologie de cette formation politique en gestation qui pourrait bien à certaines conditions travailler ensemble avec le pouvoir en place.
Le parti politique La Nouvelle Alliance ne sera ni de l’opposition radicale ni de la mouvance mais entend proposer un modèle de gouvernance qui met au cÅ“ur de l’action du pouvoir la protection des droits des minorités. L’idéologie politique que va défendre cette formation politique s’éloigne bien du capitalisme pur et dur qui est actuellement en cours. Théophile Yarou propose plutôt une philosophie politique qui ne rejette ni la mouvance ni l’opposition radicale ou modérée.
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» J’aimerais dire aux Béninois que notre parti veut proposer un modèle de gouvernance qui est fondé sur une idéologie…Nous ne sommes pas ennemis ou adversaires ni de l’opposition dite radicale, ni de la mouvance, mais nous avons une autre manière de penser, une autre philosophie », clarifie-t-il dans un entretien accordé au quotidien du service public.
Le parti LNA peut collaborer avec le pouvoir Talon…
Ni de l’opposition, ni de la mouvance, le parti La Nouvelle Alliance opte pour le libéralisme politique, culturel et pour la reconnaissance des droits des minorités. « Nous optons pour le libéralisme politique, c’est-à-dire la reconnaissance des droits fondamentaux attachés à l’individu, le pluralisme, la limitation de l’Etat et du pouvoir« , confie-t-il.
Pour l’ancien ministre de la défense de Boni Yayi, le parti La Nouvelle Alliance a choisi le libéralisme culturel qui reconnaît les droits aux minorités ethnique, sexuelle, à l’égalité homme femme et puis le libéralisme économique qui intègre les vertus du marché, à savoir, la liberté d’entreprendre, la concurrence et l’égalité des chances ».
Même si Théophile Yarou ne partage pas totalement la gouvernance du pouvoir du président Patrice Talon, il n’exclut pas la possibilité pour sa formation politique en gestation, de travailler « avec ceux qui sont là ». « Nous ne nous retrouvons pas dans la gouvernance que ce soit politique, culturelle ou économique du régime en place. Ce n’est pas une opposition haineuse…Nous sommes prêts à être demain avec le pouvoir en place (si la gouvernance actuelle change). On pourra bel et bien travailler avec ceux qui sont là », afait savoir l’ancien compagnon de Paul Houinkpè.
la vérité finit toujours par s’imposer
yarou….était une taupe…..