La commission béninoise des droits de l’homme (CBDH) suit de près les conditions de détention des prisonniers politiques notamment de Reckya Madougou et Joêl Aïvo. C’est l’assurance donnée par le vice-président du parti Les Démocrates, parti initiateur d’une proposition de loi d’amnistie générale.
Le groupe parlementaire « Les Démocrates » a initié une proposition de loi d’amnistie en faveur des exilés et prisonniers politiques. Pour l’aboutissement de cette proposition de loi, le parti de Eric Houndété sollicite l’implication de toutes les institutions de la république, des organisations sous régionale ainsi que le corps diplomatique accrédité au Bénin.
Dans un récent entretien, Nourénou Atchadé, président du groupe parlementaire « Les Démocrates » et vice président de cette formation politique de l’opposition confie que la commission béninoise des droits de l’homme (CBDH) s’est déjà auto-saisie du dossier des conditions carcérales des prisonniers politiques.
Pour le parlementaire, la CBDH qui dispose de pouvoirs étendus pour assurer la protection, la promotion et la réparation des Droits de l’Homme et promouvoir l’État de droit au Bénin s’est auto saisie du dossier et joue déjà son rôle.
« Je voudrais vous rassurer que la commission Béninoise des Droits de l’homme est à pied d’oeuvre. Elle s’est auto saisie et nous sommes largement informés de ce que cette commission est en train de faire son travail« , a-t-il confié à une web radio.
Le député de l’opposition, l’un des signataires de la proposition de loi d’amnistie générale introduite au bureau de l’Assemblée nationale reste optimiste sur l’appel lancé aux institutions de la République dans le cadre de l’aboutissement de cette proposition de loi. « Chacun de nous est dans son couloir et nous ne sommes pas censés savoir ce qu’ils sont en train de faire. Mais ce que je sais c’est qu’ils sont saisis ou ils se sont auto saisis pour faire le travail de façon convenable », a fait savoir Nourénou Atchadé.