Les réactions continuent après la condamnation des opposants Reckya Madougou et Joel Aivo. Une situation qui soulève de « graves inquiétudes quant à l’ingérence politique dans le système de justice pénale du Bénin », selon le porte-parole du département d’État américain, Ned Price.
Les États-Unis ont suivi avec grand intérêt les deux gros dossiers de la session criminelle de la Cour de répression des infractions économiques (Criet). Cette cour a condamné l’opposant et constitutionnaliste Joël Aïvo à dix ans de réclusion criminelle et la candidate du parti « Les Démocrates », Reckya Madougou, a écopé de vingt ans de réclusion criminelle et 50 millions de FCFA d’amende.
Comme beaucoup d’autres voix qui pensent que cette Cour spéciale a été utilisée par le régime du président Patrice Talon pour réprimer l’opposition, la Maison Blanche est allée dans le même sens. « Le récent procès et la condamnation des opposants politiques Reckya Madougou et Joel Aivo soulèvent de graves inquiétudes quant à l’ingérence politique dans le système de justice pénale du Bénin » a déclaré, 13 décembre 2021, le porte-parole du département d’État américain, Ned Price.
« Nous sommes alarmés par la poursuite de l’érosion de l’espace pour la dissidence, l’augmentation globale des restrictions à l’autonomie participative et à la liberté d’expression, et le ciblage systématique des personnalités politiques de l’opposition. Démontrer aux citoyens du Bénin et aux partenaires internationaux que le système judiciaire ne sera pas utilisé à des fins politiques est essentiel pour restaurer l’ancienne réputation du Bénin en tant que leader régional de la gouvernance démocratique et de l’État de droit. » peut-on lire dans la déclaration.
Moi je pense qu’il sera bon de donner des leçons d’histoire politique du Dahomey au Bénin a nos enfants qui aspirent à gouverner ce pays. J’ai l’impression qu’ils prennent la politique comme un jeu d’enfant et il suffirait d’avoir de grands diplômes pour penser que la science politique est ainsi. Erreur, le fret va être amère. Malheureusement que le sage Tevoedjré n’est plus. A son jeune âge il s’est mis dans la politique vetca connu tous les revers. Les jeunes Me Houngbédji est là, poser lui la question et il vous répondra et partagera avec vous les leçons apprises. Il a pourtant dit a Joël Aïvo qu’il lui reste encore a faire, mais il n’a pas voulu écouter. C’est dommage pour nos jeunes enfants qu’ils ne veulent écouter personnes. C’est une leçon de vie.
Courage a ses jeunes non attentionnés