Les députés de la huitième législature ont exercé, au cours de la séance plénière du jeudi 24 Juin, leur prérogative de contrôle de l’action gouvernementale. Au titre des questions orales avec débats, inscrites à l’ordre du jour, figure la question relative à l’installation en plein centre urbain des cimenteries.
Le ministre du Cadre de vie et du Développement durable, José-Didier Tonato, était ce jeudi à l’hémicycle pour apponter des éclairages aux parlementaires sur les risques auxquels sont soumises les populations environnantes de certaines cimenteries, dont celle de Xwlacodji.
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Sur la question soulevée par l’honorable Marcellin Ahonoukoun, le ministre José-Didier Tonato a fait savoir aux élus du peuple que des mesures sont en cours pour amoindrir la pollution générée par ces usines de production de ciments. Il s’agit notamment des usines de Sékandji, de Xwlacodji et Ganhi.
Une approche du gouvernement qui ne satisfait pas les députés qui demandent la délocalisation pure et simple de ces unités de production de ciments.
Une enquête parlementaire sollicitée…
L’ancien maire de Parakou et élu BR de la huitième circonscription électorale, l’honorable Rachidi Gbadamassi, demande au bureau de l’Assemblée nationale d’aller plus loin dans ce dossier.
Le plus bouillant des députés de la huitième législature suggère la formation d’une commission parlementaire d’information et d’enquête.
Pour le parlementaire élu sur la liste du Bloc Républicain, cette enquête parlementaire permettra de comprendre ce qui retarde la délocalisation de ces usines.
Pour le ministre du Cadre de vie et du Développement durable, la procédure de délocalisation de la société des ciments du Bénin enclenchée n’aboutira qu’en Juin 2022.