Le jeudi 19 décembre 2024, le quartier Vodjè, situé dans le 11ᵉ arrondissement de Cotonou, a été secoué par l’enlèvement d’une fillette, provoquant une vive émotion dans la communauté. La jeune victime a disparu alors qu’elle se trouvait chez son coiffeur, plongeant ses parents dans une profonde inquiétude.
Selon les faits, les parents avaient déposé leur fille chez le coiffeur vers 10 heures. Cependant, son absence prolongée a rapidement éveillé leurs soupçons. Ce n’est qu’à 22 heures qu’un appel anonyme est venu confirmer leurs craintes. Les ravisseurs ont exigé une rançon en échange de sa libération, menaçant de ne jamais rendre la fillette si leurs demandes n’étaient pas satisfaites.
Face à cette situation dramatique, le commissariat territorialement compétent a immédiatement ouvert une enquête. Grâce à la réactivité des enquêteurs et au soutien des parents, les ravisseurs ont été localisés et arrêtés le dimanche 22 décembre 2024 à Ouidah.
L’enquête a révélé des éléments troublants : le coiffeur, directement impliqué, avait planifié l’enlèvement avec l’aide de son frère. Ce dernier avait transporté la fillette chez un complice chargé de négocier la rançon. Ces informations ont été mises au jour grâce au remarquable travail des enquêteurs.
Les suspects, désormais en détention, ont été présentés au Procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Cette réponse rapide souligne la détermination des autorités à lutter contre de tels actes criminels.
Cette affaire met en évidence l’importance d’une vigilance accrue, notamment de la part des parents, pour protéger les enfants. Elle rappelle également la nécessité de redoubler de prudence en cette période de fin d’année, où les criminels exploitent souvent les vulnérabilités.