Le président du parti Nouvelle force nationale (Nfn), Apollinaire Avognon s’est prononcé ce weekend sur la participation des députés du parti Les Démocrates à l’animation de la neuvième législature. Bien que l’homme politique se réjouit du retour de l’opposition au parlement, il n’entrevoit pas de marge de manÅ“uvre pour leurs actions qu’il limite d’ailleurs à deux.
Présents à l’Assemblée nationale neuvième législature, les députés du parti Les Démocrates ne pourront pas grand chose face à la mouvance qui est majoritaire. C’est la position affichée par le président du parti Nouvelle force nationale (Nfn), Apollinaire Avognon invité dimanche 9 Avril 2023 sur l’émission « Cartes sur table » de Océan Fm.
L’acteur politique se réjouit d’abord du retour de l’opposition au parlement. Cela est selon lui déjà gage de contradiction dans les débats. » Il faut se réjouir que ces députés soient à l’Assemblée nationale, qu’ils ne soient pas du même son de cloche où toutes les lois sont votées à mains levées ou quand tout le peuple béninois dort« , a fait savoir Apollinaire Avogon.
A croire le président du parti Nouvelle force nationale, les députés du parti Les Démocrates ne peuvent que faire deux choses au cours de cette législature. Il s’agit d’empêcher la révision de la Constitution et ensuite de dénoncer ce qui ne va pas. Cette dénonciation, ils l’ont d’ailleurs déjà commencé par le contrôle de l’action gouvernementale à travers des questions adressées aux collaborateurs du président de la République.
« Ils peuvent demander le contrôle de l’action gouvernementale, ce que les autres ne faisaient pas. Ils peuvent le faire aujourd’hui. Donc, du coup ces deux promesses, ils peuvent les tenir. En dehors de ça, je ne pense pas encore ce qu’ils peuvent faire d’autres choses« , a indiqué l’opposant au pouvoir en place.
En dehors de ces deux actions, insiste Apollinaire Avognon, les députés de l’opposition à l’Assemblée nationale neuvième législature ne peuvent plus rien faire; affirme, tel un verdict, le président du parti Nouvelle force nationale.
A l’impossible nul n’est tenu. Ils feront ce qu’ils pourront, et c’est déjà bien mieux que ce qu’on voyait avant. Au moins maintenant, le gouvernement sait que quelqu’un peut lui demander des comptes, même s’il fera tout pour ne pas répondre aux questions embarrassantes. Mais ça reste inscrit dans les archives, et ça pourra toujours ressortir un jour. Le temps, c’est l’autre nom de Dieu. Allez demander à Daddis Camara et sa junte.