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Bénin: 2026 et l’épreuve du tour de magie du lapin blanc aux longues oreilles

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BIIC

A quelques mois des grands enjeux électoraux de 2026 au Bénin, après une Réforme du système partisan conduite de main de fer, les partis politiques ne font pas mieux qu’autrefois.

Vendue comme la panacée pour redorer l’animation de la vie politique au Bénin, et sortir les partis politiques des mains des «Â télécommandes », la Réforme du système partisan est loin de combler les attentes.

Les signaux envoyés dans l’opinion par les principaux partis politiques disposant d’élus ne rassurent pas d’une structuration à même de designer démocratiquement des candidats.
Encore moins, faire échec à la hantise de «Â présidents élus depuis l’avènement du renouveau démocratique au Bénin non issus de partis politiques », quoique la loi ne fasse obligation au candidat à la présidentielle d’appartenir à un parti politique.

La «Â gymnastique » introduite dans le code électoral en mars 2024 augure d’une imposition de candidats à la présidentielle, attribuant la contresignature des parrainages aux partis, et rien ne témoigne de la solidité d’une telle aventure dont le caractère délibéré laisse à désirer.

Des signes qui ne trompent pas

Les prises de positions lors des débats au parlement malgré l’idéologie dont chacun des partis s’est affublé sont loin d’en être l’émanation outre l’appartenance à la mouvance ou l’opposition, et le soutient ou non du chef de l’Etat et son gouvernement. C’est sans surprise que des élus de partis politiques quoique de la mouvance sont les premiers sur le terrain de la reddition de compte du gouvernement.

Ainsi, il est peu probable de susciter des vocations auprès des jeunes et moins jeunes à même de se retrouver dans l’orientation et la vision d’un parti et aspirer à en être militants.

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Mieux encore, espérer une ascension de la base au sommet du parti rien que par leurs actions et non du fait de la proximité avec un tiers, voir le filon identitaire ou l’assise financière.
Logiquement, dans cette ambiance, la contradiction ne relève plus de la vision mais plutôt de l’adversité. Ainsi, adieu l’idée de Nation.

Miroir aux alouettes

Défendue bec et ongles comme pour assainir l’animation de la vie politique, renforcer la vitalité démocratique et rendre les partis politiques forts face aux individus, la Réforme du système partisan passe comme un cuisant échec.

De façon malencontreuse, au lieu d’adopter des lois qui vont renforcer la démocratie interne au sein des partis politiques et faire la promotion du militantisme, des partis politiques au parlement ont opté pour une solution qui n’est pas loin de celles qui avaient été annoncées à combattre en optant pour le financement public des partis comme panacée.

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Sans surprise, nombre d’acteurs politiques qui devraient fleurir au sein des partis politiques leurs ambitions et visions, ne jurent que par l’attente d’un soutient hypothétique d’un chef d’Etat dont le mandat court à terme en mai 2026. Chose assez pathétique en pleine démocratie.

Des excuses infondées

Cette réforme n’aura servi qu’à tenir en laisse la classe politique et congédier du devant de la scène politique de manière «Â douce et amicale », certains ‘’vieux briscards’’ de la classe politique du pays.
Pour maquiller l’échec de l’orchestration, dans l’opinion, on tente sans convaincre qu’il faudra du temps pour en percevoir les résultats. Alors que les principaux travers que devrait corriger cette réforme sont loin d’être effleurés.

Les partis politiques peinent à voler de leur propres ailes malgré qu’ils soient biberonnés au fonds publics. Ils restent soumis jusqu’ici aux désidératas de leurs géniteurs. Offrant pour tout scenario d’une animation de la vie politique à quelques mois de grands enjeux, mutisme et docilité inconditionnelle, suivis de la sempiternelle remobilisation de militants et installations de coordinations. Une forme expressive du conditionnement au syndrome de Stockholm.

Si seulement les potentiels candidats aux différentes élections, d’un camp comme de l’autre avaient perçu les risques encourus par des partis sans réelle démocratie interne, soumis aux désidératas de tiers, et non aux choix des militants, ils opteraient pour autres alternatives. Car le code électoral tel que relu, positionnant en premier le dépôt des candidatures pour la présidentielle qui aura lieu trois mois après les législatives et communales, reste une épée de Damoclès inéluctable.

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