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Bénin: 2 070 km de routes bitumées pour 700 à  800 millions de FCFA par km depuis 2016

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Au Bénin, la question des coûts des infrastructures, notamment routières, est devenue un sujet délicat. Sous le régime de Patrice Talon, débuté en 2016, de nombreux projets routiers ont vu le jour, mais leur coût global reste peu documenté. Toutefois, grâce à une intervention récente de Jacques Ayadji, ministre conseiller aux infrastructures et au cadre de vie, une partie du voile a été levée.

Interrogé par le journaliste Dônklam Abalo de Eden TV sur l’émission Entretien du dimanche 19 janvier 2025, Jacques Ayadji a confirmé l’ampleur des investissements réalisés. « Nous avons investi beaucoup de milliards dans les routes », a-t-il déclaré. Relancé par le journaliste, il a finalement précisé que le régime Talon avait construit environ 2 070 kilomètres de routes bitumées, à un coût moyen de 700 à 800 millions de francs CFA par kilomètre.

En termes de performances, ces réalisations représentent le double de celles enregistrées sous le régime de Boni Yayi, qui avait déclaré avoir construit 1 000 kilomètres de routes entre 2006 et 2016, pour un investissement total de 850 milliards de francs CFA. En calculant sur cette base, le coût total des routes construites depuis 2016 se situe entre 1 449 milliards et 1 656 milliards de francs CFA.

Un accent sur la qualité et la durabilité

Au-delà des kilomètres réalisés, Jacques Ayadji a insisté sur la qualité des infrastructures routières. A l’en croire, sous le régime de Boni Yayi, les routes étaient souvent construites selon des standards imposés par les bailleurs de fonds, avec des matériaux de moindre qualité, tels que les couches latéritiques ou le gravillonnage.

Mais avec Patrice Talon, cette approche a changé. Il soutient que le chef de l’État a opté pour des infrastructures plus durables, en rompant avec les pratiques antérieures. A ce titre, les routes actuelles bénéficient d’une couche de roulement en béton bitumé et d’une base en grave concassée ou améliorée au ciment, garantissant une plus grande longévité. « Quand vous faites une route comme ça, cela coûte cher à l’investissement, mais revient moins cher sur la durée », a souligné Jacques Ayadji.

Un nouveau paradigme pour le développement

Une stratégie qui repose, dit-il sur une vision à long terme, qui privilégie la durabilité au détriment des économies à court terme. « Le président Talon a trouvé un moyen de contourner les partenaires qui imposaient des standards de moindre qualité », a-t-il précisé. Cette approche permet non seulement de réduire les coûts d’entretien, mais aussi de garantir des infrastructures capables de résister aux aléas climatiques et à l’usure du temps.

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Avec une telle dynamique, le Bénin semble s’engager dans une nouvelle ère de modernisation de ses infrastructures. Toutefois, la quête de transparence reste un défi majeur pour renforcer la confiance des citoyens dans la gestion des ressources publiques.

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