La direction du parti Ecolo, branche francophone des écologistes belges, a annoncé sa démission ce lundi 10 juin, suite aux résultats décevants des élections législatives. Le scrutin, qui a également renforcé le bloc des droites, a vu Ecolo perdre une grande partie de ses sièges au Parlement fédéral.
Le paysage politique belge a été bouleversé par les élections législatives de dimanche, marquées par un net renforcement des partis de droite et une lourde défaite pour les écologistes francophones. Ecolo, membre de la coalition gouvernementale depuis 2020, a subi une perte sévère en passant de treize à trois sièges à la Chambre des représentants. Ce recul a conduit la direction du parti à présenter sa démission.
Cette décision, annoncée ce lundi 10 juin, est l’une des premières conséquences tangibles du scrutin. La débâcle électorale d’Ecolo intervient dans un contexte de montée des forces conservatrices en Belgique, ce qui a reconfiguré les équilibres politiques du pays. Le parti écologiste, autrefois pilier du gouvernement dirigé par le libéral flamand Alexander De Croo, doit maintenant faire face à une profonde introspection et réorganisation.
La démission de la direction est un tournant pour Ecolo, qui devra choisir une nouvelle équipe dirigeante capable de reconquérir la confiance des électeurs. Les résultats des élections européennes, tenues simultanément, ont également confirmé le recul des écologistes, renforçant la nécessité d’une refonte stratégique.