Après la situation qui a prévalu dans la journée du lundi 20 mars 2023 à la frontière Bénin-Nigéria, précisément à Néganzi dans l’arrondissement de Basso, commune de kalalé, les autorités nigérianes se sont rapprochées de leurs homologues du Bénin dans une démarche d’apaisement.
Une délégation nigériane était mardi à Néganzi pour compatir à la douleur des familles qui ont perdu des proches dans la bavure militaire qui a eu lieu lundi 20 Mars à la frontière Bénin-Nigéria. Selon les informations de BIP RADIO, cette démarche des autorités nigérianes participe également à calmer la tension née du décès de deux béninoises abattues par un militaire nigérian.
Pour rappel, une femme de nationalité béninoise et son bébé ont été abattues par un militaire nigérian. Selon les informations rapportées par une radio communautaire de Kalalé, le militaire aurait demandé une rançon de 200 Naïra au citoyen béninois qui n’a pas voulu payer, estimant avoir déjà payé à l’entrée du territoire nigérian. Ne voulant plus payer une deuxième fois ladite somme, le sieur Alassane Mohamed aurait démarré sa moto pour rejoindre Néganzi. C’est alors que le militaire aurait ouvert le feu sur ce dernier qui a remorqué une femme avec son bébé au dos », rapporte la source.
La dame et son bébé ont succombé au coup de feu de l’agent de sécurité. Atteint au niveau de la tête, le bébé a succombé sur place. Sa nourrice transportée d’urgence à l’hôpital a aussi succombé à ses blessures. Le sieur Alassane Mohamed qui remorquait les deux victimes s’en est sorti avec des blessures.