Lors d’une conférence de presse organisée ce lundi, le président du FC Barcelone s’est longuement exprimé sur l’affaire Negreira. Joan Laporta assure que son club n’a jamais acheté d’arbitres.
Le président du FC Barcelone, Joan Laporta, s’est exprimé ce lundi en conférence de presse sur l’affaire Negreira, qui concerne une potentielle corruption arbitrale qui agite le Barça. Pour rappel, le Barça est accusé d’avoir versé de l’argent à l’ancien vice-président de la commission des arbitres, José Maria Enriquez Negreira, via sa propre société. Des accusations une nouvelle fois démenties par le président catalan, qui a assuré que son club n’a jamais acheté un arbitre.
« Je ne parle qu’en mon nom. Il est vrai que cette affaire concerne plusieurs présidences, j’ai demandé une enquête interne, ce qui est la bonne chose à faire. Je suis convaincu que les autres présidents n’ont rien fait non plus pour altérer la compétition. Les arbitres n’ont pas été achetés. C’est clair. Je n’ai aucune raison de croire que cela a été fait. Une certaine somme d’argent a été versée en échange de services. Il faut laisser faire la justice. Nous coopérerons à l’enquête. Le FC Barcelone sera exonéré de toute responsabilité pénale« , a assuré Laporta face aux médias et relayé par RMC Sport.
Laporta justifie les 7,3 millions d’euros versés à la commission des arbitres
Le FC Barcelone a toutefois reconnu avoir versé une grosse somme à la commission arbitrale. Un versement que le président du club catalan a tenu à justifier. « Vous devez contextualiser que cet argent a été versé pendant 18 ans. Cela n’a pas été fait en un an. C’est 18 ans. C’étaient des rapports importants et nécessaires, réalisés par des personnes ayant une carrière importante dans ce monde. L’enquête interne a trouvé 629 rapports et 43 vidéos. Aussi quatre rapports sur d’autres questions. Cela seulement de 2014 à 2018. Je pense que nous devrions contextualiser et préciser que cela a été un travail énorme pendant de nombreuses années, réalisé par des personnes compétentes.
En se référant au fait qu’il est le vice-président du CTA, il faut préciser que le principal prestataire de ces services est le fils de Negreira. Le vice-président du CTA n’avait pas la possibilité de modifier les résultats des matchs ni de nommer des arbitres. J’insiste. C’est ce que dit l’article. L’article 29 de la RFEF dit. L’hypothèse selon laquelle cet homme aurait eu une influence dans les décisions arbitrales est fausse. L’article 29 de la RFEF la réfute. Il dit qu’il n’a pas qualité. Il n’était pas dans ses fonctions. Ceci a été corroboré par des déclarations de divers arbitres. Il n’était pas qualifié pour modifier les résultats ou nommer des arbitres. » La justice espagnole continue de mener son enquête dans cette affaire.