Sheikh Hasina, Première ministre du Bangladesh, a officiellement amorcé sa campagne pour un cinquième mandat présidentiel. Cependant, cette décision a intensifié les tensions politiques dans le pays, avec les partis d’opposition qui contestent déjà, la légitimité des élections à venir.
En quête d’un nouveau mandat, la Première ministre du Bangladesh Sheikh Hasina, a débuté sa campagne avec une promesse ambitieuse de prospérité et de développement pour le Bangladesh. Mais les critiques se multiplient contre son règne autoritaire. Elle a été à la tête du pays depuis 2009 et est souvent applaudie pour la croissance économique impressionnante du Bangladesh. Pourtant, cette prospérité apparente est entachée par des allégations persistantes de violations des droits de l’homme, notamment des exécutions extrajudiciaires et des disparitions forcées.
L’opposition, dirigée par le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) et le Jamaat-e-Islami, le plus grand groupe islamiste du pays, dénonce avec véhémence le processus électoral comme étant biaisé sous le règne de Hasina. Elle appelle à une désobéissance civile et à un boycott des élections, insistant sur la nécessité d’un gouvernement neutre pour assurer des élections justes, une demande rejetée par le gouvernement actuel.
Les tensions sont à leur paroxysme avec des accusations croisées entre le gouvernement et l’opposition concernant des incidents tragiques, dont un incendie meurtrier dans un train et des sabotages de voies ferrées. Les autorités ont procédé à des milliers d’arrestations de membres de l’opposition, alimentant encore davantage les tensions préélectorales.